La nuit des sorciers

 

 

71ème Nuit des Sorciers
au Champ de Marloup à Bué
samedi 5 août 2017 à partir de 18h

À partir de 18h
L’Apéro des Sorciers avec,  au programme  : apéritif à base de « jus de lézard », lâcher de ballons brésiliens, maquillage, personnages costumés et diaboliques, structure gonflable pour les enfants…

À 21h: repas champêtre sous chapiteau (entrée, jambon à la broche, frites, fromage, dessert)

À la nuit tombée
Procession au flambeau des birettes, mise à feu du bûcher, spectacle de sorcellerie puis feu d’artifice.
Et ensuite, soirée dansante animée par un orchestre

Entrée gratuite

Renseignements au 02 48 54 11 09

ou 02 48 54 16 13

UN PEU D’HISTOIRE…
Mais pourquoi des sorciers à Bué, village viticole niché au coeur du vignoble de Sancerre ?
Selon la légende, sorciers et birettes avaient coutume de se rassembler pour le sabbat au Carroir de Marloup qui domine Bué.
Ces réunions diaboliques terrorisaient les habitants de toute la contrée.
Depuis plusieurs décennies, Bué célèbre ces sabbats en sa traditionnelle Nuit des Sorciers.
Chaque premier samedi d’août, le village vous accueille pour goûter au plaisir de la fête et de son vin de Sancerre.

LES ORIGINES DE LA LÉGENDE :
Au carroir de Marloup, les sorciers buétons se réuniront pour fêter la mémoire de leurs ancêtres, morts sur le bûcher il y a quelques siècles.
Année 1582
Alors que papistes et huguenots s’épient mutuellement dans le royaume, la main sur la garde de la rapière, un jeune adolescent du Sancerrois est victime de convulsions violentes. En vain, guérisseurs et rebouteux se succèdent à son chevet. Ses parents doivent se rendre à l’évidence : le petit Bernard Girault est victime du mauvais œil.
L’enfant révèle qu’il a assisté à un sabbat dans le Carroir de Marloup. Sommé par le bailli de livrer les participants à cette cérémonie de débauche dédiée au diable, Bernard s’exécute. Aussitôt, les six sorciers présumés, cinq hommes et une vieille femme, font connaissance avec les geôles du château de Beaujeu situé à quelques encablures de là.
Début d’une enquête aux frontières de la réalité et du mythe…
Le bailli mène l’enquête. Plusieurs habitants des environs se plaignent de morts suspectes, d’animaux malades sans raison. L’affaire sent la sorcellerie à plein nez. Pressé de questions, affaiblis par la détention, les accusés passent aux aveux. Pour leurs forfaits, le verdict est implacable : la mort. Menés à genoux de leur prison jusqu’au lieu du sabbat, les sorciers disparaîtront dans un bûcher.
Le retour des sorciers
De cette histoire, bien connue des historiens grâce à ses minutes conservées dans les archives de la bibliothèque nationale, est née une tradition festive : la Nuit des Sorciers.
Ainsi, dès 18h, chaque premier samedi d’août, l’Association buétonne d’éducation populaire (ABEP) redonne vie aux superstitions qui planent sur le champ Marloup. « Le cadre est assez diabolique avec d’un côté le coteau et de l’autre la forêt », sourit Mickaël Picard, coprésident de l’association.
Un mystérieux jus de lézard pour boisson !
Pour se mettre d’entrée d’humeur occulte, un crochet à la buvette pour tâter du jus de lézard s’impose. Sa recette ? Mystère…
Mais les sorcières ne leurrent certainement pas les âmes dans les filets du Malin sans de sérieux arguments.
Aux alentours, les birettes, ces fantômes à la tête de mort, prennent leurs aises.
Descente au flambeau
À la tombée de la nuit, les birettes réapparaissent au sommet du coteau. Armées de torches, elles dévalent sur un air diabolique les vignes avant d’embraser le bûcher de la sorcière. Un feu de joie qui donne le signal du début du feu d’artifice et de la danse sur la musique de l’orchestre D.Sinclair. Le début d’une longue soirée, où les corps s’enchevêtrent dans un ballet endiablé. Tout comme en 1582